mardi 20 novembre 2012

Marché aux puces au To-ji (takoyaki inside)

1er jour à Kyoto, la ville aux mille temples!


Comme on était le 21 du mois, on est allés faire un tour dès le matin au marché au puces du temple To-ji, qui se tient , tenez vous bien, tous les 21 du mois. C'était vraiment l'occasion de s'immerger dans l'ambiance marché/brocante, d'acheter des ptits souvenirs pas chers, et de découvrir les spécialités de street food!
Comme il s'agit d'un temple bouddhiste, les gens viennent aussi pour se recueillir, ça donne un charme traditionnel tout particulier à ce marché, où l'on se retrouve vraiment dans la vie quotidienne des habitants de Kyoto.




Ca a été pour nous l'occasion de goûter aux célèbres "takoyaki" dans l'ambiance qui convient!
Alors qu'est ce que c'est donc que ces ptits machins? Ce sont des boulettes de pâte/omelette, avec de dééélicieux morceaux de ... poulpe (tako = poulpe, yaki = grillé!)! Ils sont servis avec une sauce onctueuse sucrée-salée trop-trop bonne, la même que celle des okonomiyaki (dont on reparlera évidemment! ;) ), des paillettes d'algue aonori, des copeaux de bonite séchée qui volent au vent (sisi avec la chaleur des boulettes, ça bouge dans tous les sens et c'est rigolo). Et de la mayonnaise aussi parfois!



Ils se mangent avec des petits pics en bois, et on a pigé qu'à la fin qu'il fallait s'en servir comme des petites baguettes, et pas piquer bêtement au milieu de la boulette (qui tombe en miettes). Voilà, on a eu l'air fin, tiens!
Bref c'est une tuerie, à déguster trèèès chaud, et même brûlant. Si vous passez à la Japan expo à Paris, ils ont un stand de takoyaki chaque année maintenant (c'est là que j'en ai goûté pour la première fois perso)!

jeudi 15 novembre 2012

Nara (suite), et encore des udon

Bon, je me suis un peu énervée sur les daims la dernière fois, je vais me calmer, promis.
Voici la suite de notre journée à Nara, où l'on a pu visiter le temple Todai-ji, en compagnie de hordes d'écoliers en short qui gâchent le paysage avec leurs chapeaux jaunes ok j'ai dit que j'arrêtais.
Mais en gros, les sorties d'écoliers, c'est comme les daims : au début tu te dis "hiiii kawaï!!", et au bout d'un moment, tu te rends compte qu'il y en a partout, que tu es encerclé, qu'ils sont un tous petit peu envahissants avec leur "hello!" (tous contents de voir des étrangers et de montrer qu'ils connaissent un mot d'anglais- ravis d'être une attraction), et qu'ils mettent du jaune sur toute tes photos.
Le Todai-ji, donc. C'est un temple bouddhiste abritant la célèbre statue du Grand Bouddha, le Daibutsu. C'est magnifique, et ça n'est pas le seul intérêt du temple qui abrite une sorte de petit musée, avec plein d'autres statues, maquettes...

 (oh le joli petit chaperon rouge!)



Après une journée à marcher en plein soleil avec 33°C au compteur, on avait bien besoin de se réchauffer avec de bonnes soupes de nouilles. Logique. Non en fait on avait encore envie de udon, après avoir craqué sur ces nouilles épaisses et moelleuses à Tokyo.

 (encore un daim, noooooooon!)

J'ai pris des nabeyaki udon : des udon en bouillon (trop bon comme d'hab), avec plein de choses : un oeuf, des légumes, de la viande... J'ai quand même dû mettre un peu trop de shichimi (mélange d'épices et piment japonais), parce que ça déchirait un tout ptit peu sa maman.
A. a (encore) craqué pour le même genre de truc que d'habitude, à savoir du tonkatsu et du curry, mais pas dans le même ordre que la dernière fois. Là, c'était un bol de katsudon, c'est-à-dire un bol de riz avec du tonkatsu (recette ici) pris dans une sorte d'omelette (même principe que l'oyakodon, pour ceux qui connaissent). Dit comme ça, on dirait qu'un jour un japonais s'est dit "tiens, l'omelette c'est bon, le tonkatsu c'est bon, si je me faisais une omelette au tonkatsu" et ça sonne un peu n'importe quoi. C'est pas faux. Mais c'est bon.
Et pour accompagner (oui parce qu'au Japon, personne n'a de scrupules à associer riz et nouilles dans un même repas, et c'est très bien d'ailleurs) , des kare udon, des udon avec un bouillon au curry bien curryté. Si t'es fan de curry, tu aimeras. Sinon, passe ton chemin (bweurk, personnellement).
On a beaucoup aimé se promener dans la ville de Nara et ses petites rues commerçantes le soir. C'est très calme, juste assez animé pour ne pas être glauque, ça fait beaucoup de bien après les soirées tokyoïtes.
Un petit détour dans une salle de pachinko, et hop, au dodo, le lendemain on découvre Kyoto (je me sens une âme de rappeuse, aujourd'hui)!




vendredi 9 novembre 2012

Nara...et ses daims


 Ben oui, quand on pense à Nara, on ne pense pas tout de suite "première capitale du Japon" ou même "Grand Bouddha", non, on pense aux daims, ces créatures tellement adorable, mignonnes, et heu... maléfiques.



On a donc pris le shinkansen, ce TGV über-rapide, toujours propre et toujours à l'heure (là je vais pleurer de nostalgie) à Tokyo, direction Kyoto, pour ensuite filer directement à Nara. On y est restés jusqu'au lendemain matin.



A Nara, il y a des daims partout. Mais quand je dis partout, c'est PARTOUT. Il y en a en liberté dans le parc de Nara, il y en a sur les bus, les cabines téléphoniques, sur les panneaux, dans les restaurants, et dans mes magasins ils ne vendent QUE des machins avec des daims (comme des porte-clé ou des chaussettes One Piece - ben ouais, y a un daim dedans).



Alors ça pourrait être mignon. Oui. Mais non. Ces créatures ont été dotées d'une apparence charmante et inoffensive pour tromper l'être humain. En vérité ils ne sont que fourberie et font une trollface dès que vous avez le dos tourné. Ils vous réclament à manger avec leurs petits yeux vicieux, et ensuite ils ne vous lâchent plus d'une semelle, ils s'y mettent à 5 pour vous soutirer ces petits gâteaux pour daims vendus à l'entrée du parc. Si vous faites preuve de mauvaise volonté, ils n'hésitent pas à utiliser les cornes. Ensuite, ils essaient de bouffer votre plan, vos mouchoirs, votre parapluie (et ils y arrivent, oui le daim est mouchoirivore, et il trouve ça bon). Quand ils comprennent qu'il n'y a plus rien pour eux, alors que vous attendez quelques caresses affectueuses en retour, ils vous snobent et se cassent en laissant derrière eux une sympathique trainée de petites crottes (dont le parc est tapissé).

 (alors la glace italienne au thé vert, c'est super bon, mais celle au sésame noir, c'est une TUERIE, on s'est battus pour)

Dans le prochain épisode, je vous parlerai de l'autre fléau de Nara (et de tous les endroits touristiques culturels du Japon) : les troupeaux d'écoliers. Et un peu du Grand Bouddha. Quand même.


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